Les patients diabétiques sous Komboglyze doivent rapidement consulter leur médecin : AstraZeneca retire ce traitement des pharmacies françaises dès le 30 janvier 2026. Cette décision commerciale, qui ne remet pas en cause l’efficacité du médicament, nécessite une transition vers des alternatives existantes pour assurer la continuité des soins.

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Komboglyze : Un Arrêt De Commercialisation Pour Des Raisons Commerciales
Une annonce du laboratoire AstraZeneca a récemment fait réagir la communauté médicale : l’arrêt de la commercialisation de Komboglyze dans les pharmacies françaises. Cette décision, officialisée le 15 juillet dernier dans un courrier aux professionnels de santé, mérite d’être comprise dans son contexte pour éviter toute inquiétude inutile.
Il est essentiel de le préciser d’emblée : cette décision est motivée par des considérations purement commerciales. Comme l’indique clairement le laboratoire, elle « ne remet absolument pas en cause l’efficacité, la tolérance ou la qualité de fabrication du médicament ». Cette nuance est fondamentale pour les patients actuellement sous ce traitement.
L’échéance fixée au 30 janvier 2026 peut sembler lointaine, mais cette anticipation permet justement d’organiser une transition sereine. Nous savons qu’il n’est pas facile de vivre avec l’incertitude concernant son traitement, c’est pourquoi il convient de rappeler que Komboglyze reste un médicament sûr et efficace jusqu’à son retrait du marché.
Cette situation, bien qu’inhabituelle, s’inscrit dans les réalités économiques du secteur pharmaceutique. L’important aujourd’hui est de comprendre les implications concrètes pour les personnes concernées et d’identifier les solutions disponibles pour maintenir un contrôle optimal du diabète.

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Qui Est Concerné Et Pourquoi Agir Maintenant
Cette situation concerne spécifiquement les patients diabétiques de type 2 actuellement traités par Komboglyze 2,5 mg/1 000 mg. Ce médicament, qui associe saxagliptine et metformine, est prescrit aux adultes dont la maladie n’est pas suffisamment contrôlée par la metformine seule ou en association avec d’autres antidiabétiques.
Bien que le nombre exact de personnes sous Komboglyze en France ne soit pas publiquement disponible, cette annonce impacte directement une fraction des millions de Français vivant avec un diabète de type 2. Il s’agit donc d’une population significative qui nécessite une attention particulière.
L’échéance du 30 janvier 2026 pourrait donner l’impression que rien ne presse. Pourtant, il est recommandé d’anticiper dès maintenant cette transition. Cette approche préventive présente plusieurs avantages : elle évite la précipitation de dernière minute, permet d’évaluer sereinement les alternatives disponibles et assure une continuité optimale dans la prise en charge du diabète.
Cette anticipation est d’autant plus importante que chaque patient présente une situation unique. Le temps nécessaire pour identifier le traitement alternatif le plus adapté, l’ajuster si besoin et s’assurer de son efficacité varie selon les individus. Commencer cette démarche maintenant garantit une transition en douceur, sans risque de rupture thérapeutique.

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Les Alternatives Thérapeutiques Disponibles
Cette anticipation prend tout son sens car, heureusement, des solutions existent pour assurer la continuité du traitement. Le laboratoire AstraZeneca l’affirme clairement dans sa communication : les patients ne se retrouveront pas sans option thérapeutique.
La première alternative directement mentionnée concerne la saxagliptine, l’un des deux composants actifs de Komboglyze. Cette molécule reste disponible sous les noms d’Onglyza et ses génériques. Cette solution pourrait convenir à certains patients, moyennant potentiellement un ajustement de leur traitement global. L’avantage de cette approche réside dans la continuité du principe actif déjà connu et toléré par l’organisme.
Au-delà de cette option spécifique, le paysage thérapeutique du diabète de type 2 offre aujourd’hui une palette étendue de traitements. Les professionnels de santé disposent de nombreuses classes médicamenteuses pour personnaliser la prise en charge : inhibiteurs de DPP-4, analogues du GLP-1, inhibiteurs de SGLT-2, et bien d’autres combinaisons adaptées aux besoins individuels.
Cette diversité thérapeutique représente un atout majeur. Elle permet aux médecins d’adapter finement le traitement selon le profil de chaque patient : âge, autres pathologies, tolérance, mode de vie. L’arrêt de Komboglyze ne compromet donc en rien l’efficacité de la prise en charge diabétique, mais nécessite simplement une réévaluation personnalisée avec son médecin traitant.

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La Démarche À Suivre Pour Une Transition Sereine
Cette réévaluation personnalisée constitue précisément la première étape que les patients sous Komboglyze sont invités à franchir. Consulter son médecin traitant sans tarder représente la démarche la plus sage, même si l’échéance de janvier 2026 peut paraître lointaine.
Cette consultation permettra d’établir un plan de transition adapté à chaque situation individuelle. Le médecin analysera le profil du patient, l’efficacité actuelle du traitement, la tolérance observée et les éventuelles autres pathologies. Cette approche personnalisée garantit que le nouveau traitement choisi respectera les spécificités de chaque cas.
L’anticipation de cette démarche présente plusieurs avantages concrets. Elle évite la précipitation de dernière minute qui pourrait compromettre l’équilibre glycémique. Elle permet également au patient de s’habituer progressivement à un nouveau schéma thérapeutique si nécessaire, en surveillant attentivement sa réaction.
Durante cette transition, la continuité du suivi médical reste primordiale. Le médecin pourra programmer des contrôles rapprochés pour s’assurer que le nouvel équilibre thérapeutique se met en place harmonieusement. Cette surveillance attentive permet d’ajuster rapidement le traitement si besoin.
L’objectif demeure constant : maintenir un contrôle optimal du diabète tout en préservant la qualité de vie du patient. Cette approche méthodique transforme ce qui pourrait être perçu comme une contrainte en opportunité d’optimiser sa prise en charge diabétique.